Un peu d’histoire… et beaucoup d’histoires !

helene-louise

Plusieurs personnes m’ayant récemment demandé une présentation générale de mes livres, il m’a semblé une bonne idée d’écrire un petit (ou pas ^-^) article à ce sujet.

Pour la petite histoire j’ai commencé à écrire des histoires il y a environ quinze ans, un peu à tâtons. Comme la plupart des lecteurs voraces, j’avais toujours pensé écrire un livre « un jour », sans trop y penser. Et puis ce jour est arrivé, j’ai franchi le pas, pour me trouver très surprise de voir à quel point l’exercice, non pas seulement celui d’écrire, mais de créer une histoire de toutes pièces, m’enthousiasmait. J’ai eu une sorte de révélation (pas mystique mais presque !) : il fallait que je continue, coûte que coûte.

Après les premiers essais, qui resteront à tout jamais au format A4, paix à leurs âmes de papier, les premiers envois de manuscrits aux éditeurs, les essais suivants, de plus en plus solides mais sans toujours aucune réponse favorable des éditeurs, s’est posée la cruciale question : un livre existe-t-il dès qu’il est écrit ou faut-il qu’il soit lu ?

La réponse ne vous surprendra pas, bien sûr : pour continuer à écrire des histoires, pour partager ce bonheur créatif, pour justifier ces efforts, ce temps passé, il me fallait trouver un lectorat. Mes enfants et leurs amis furent mes premières victimes premiers fans. C’était déjà très enthousiasmant, une réussite en soi, de constater que mes histoires plaisaient, qu’elles étaient lues avec plaisir et sans peine. Mais s’est très vite posé un deuxième souci (c’était il y a des années, la lecture numérique n’en était qu’à ses balbutiements et j’avais derrière moi une trentaine d’années d’amour de la lecture) : un livre peut-il exister sans une forme physique, la bien connue, celle rectangulaire avec des pages bien solidarisées, une vraie couverture, un titre, un texte de présentation ?

Un peu d'histoire... et beaucoup d'histoires !

Non, bien entendu, jamais tout à fait ; même les lecteurs pro-liseuses seront de mon avis : un livre, on aime le tenir dans ses mains, le toucher, le humer, le ranger, le regarder, l’entasser, le photographier, le prêter, l’offrir, le léguer.

Un peu d'histoire... et beaucoup d'histoires !

Bref, après mûre réflexion et le soutien moral de mon entourage, j’ai décidé de franchir le pas et de me lancer dans l’auto-édition. La première expérience a été une grosse affaire : j’étais novice, je découvrais tout. Heureusement j’avais trouvé un imprimeur spécialisé dans l’auto-édition, Copymédia, qui offre un excellent service. Il faut payer pour ses exemplaires, certes, mais pas de faux contrat arnaqueux, ce sont des imprimeurs et non des éditeurs, et aucune obligation de payer un service technique, toutes les aides sont apportées, sans lésiner. Seuls ceux qui le désirent peuvent demander des services payants pour leur simplifier la vie.

Je me suis beaucoup amusée à faire naître ainsi mes deux premiers romans (l’imprimeur, beaucoup moins ; j’ai souvent eu l’impression que la personne chargée de mon dossier avait les yeux qui lui sortait de la tête à devoir répondre à ce qui devait lui paraître des lubies délirantes !) et surtout j’ai fait la connaissance de mon illustratrice préférée, Amandine Labarre. Certains d’entre vous connaissent certainement son travail, c’est une illustratrice réputée ; sa gentillesse est à la hauteur de son talent : adorable !

Un peu d'histoire... et beaucoup d'histoires !

Nous avons ainsi travaillé aux couvertures de mes deux premiers romans, les deux premiers tomes de la série de fantasy des Enfants de l’Hyphale d’Or, ainsi qu’à toutes les illustrations intérieures, regroupés en « Carnets d’Éliphéra », à la fin de chaque tome. Ces deux livres ont été ensuite imprimés en quantité limitée, un certain nombre reste disponible, par mon intermédiaire.

Cette première expérience a été fantastique ; recevoir ses histoires en format papier est une émotion incroyable (ils sont particulièrement beaux, si je peux me vanter ^-^). Mais très vite les limites de l’auto-édition se sont imposées à moi : comment faire découvrir ses livres sans aucune mise en avant, par une distribution personnelle ?

Les solutions étaient très limitées ; j’ai réussi à l’époque à convaincre certaines librairies de centres culturels de recevoir mes livres, ce qui était bien aimable de leur part. Les ventes étaient en général bien évidemment très limitées, mais pas toujours. Je me rappelle d’un responsable d’un Espace Culturel, très richement fourni, en particulier en fantasy, qui s’était amusé à constater que mon roman « Louglediya le Royaume des deux Couronnes » s’était bien mieux vendu que « Twilight » ! Celui-ci venait juste de sortir et la grande vague n’avait pas encore déferlé…

Un peu d'histoire... et beaucoup d'histoires !

Finalement, j’ai compris que je n’arriverais rien de cette manière. La solution était très coûteuse financièrement et non viable à terme. Ce n’était pas étonnant, mais tout de même un peu décourageant. Je continuais d’envoyer parfois des manuscrits à des éditeurs, sans plus trop d’espoir ou de conviction, quand une nouvelle solution s’offrir soudain à moi : le numérique !

Amazon fait souvent figure de grand méchant loup, mais son KDP (Kindle Direct Publishing) et sa filiale impression de livres papier à la demande (CreateSpace) ont répondu à mes vœux les plus chers. Continuer d’écrire, trouver des lecteurs (pas forcément des milliers ; la qualité vaut la quantité ♥), créer des lectures de qualité avec le KDP et de beaux livres papier avec le CS, tout ça dans débourser le moindre sou, c’est tout simplement magique !

En revanche c’est du travail, beaucoup de travail, il faut avoir de l’aide, des beta-lecteurs, des relecteurs, trouver des illustrations et des polices libres de droit, etc. Relire, relire, relire, vérifier, vérifier, vérifier, reprendre ses fichiers sans cesse, dès que la moindre erreur est dépistée. Mais le résultat en vaut la peine, c’est certain ! Pas financièrement, du moins pas en ce qui me concerne (tout ce que je gagne nourrit un petit compte qui me sert à acheter mes exemplaires papier à donner et à distribuer, mes goodies, mes marque-pages, mes frais de port et certaines illustrations) ; mais émotionnellement, c’est fantastique ! Surtout que je ne compte plus les personnes que j’ai pu rencontrer au long de ces tribulations, les amis très chers que je me suis fait au cours des années.

Un peu d'histoire... et beaucoup d'histoires !

J’en suis arrivée à un stade où l’édition traditionnelle a considérablement pâli à mes yeux : la reconnaissance d’un professionnel, ses compétences, ses méthodes de distribution vaudraient-elles vraiment le sacrifice des joies de l’autonomie ? Franchement je n’en suis pas si sûre en ce qui me concerne… on sait ce qu’on perd, mais pas ce que l’on gagne !

Bon, revenons à nos moutons. Voilà pourquoi si l’ensemble de mes livres est disponible au format numérique sur Amazon, y compris une poignée de nouvelles gratuites, seuls cinq sur sept sont disponibles au format papier. En effet les deux premiers tomes des Enfants de l’Hyphale d’Or ne sont pas distribués via le CreateSpace mais uniquement par mon intermédiaire – jusqu’à épuisement des stocks. Ensuite je m’attellerai à les remettre en page pour le CreateSpace, pour garantir leur disponibilité permanente.

Je sais que beaucoup d’entre vous aiment écrire, écrivent déjà pour certains, et réfléchissent à la publication, traditionnelle ou indépendante (en indie, comme disent les anglo-saxons !) de leurs futurs romans. Si vous avez des questions pratiques, n’hésitez pas à me les poser. J’y répondrai de mon mieux.

Passons maintenant à la présentation du contenu de ma production – quelque peu échevelée…

Un peu d'histoire... et beaucoup d'histoires !

Tout ce que j’écris est de la littérature jeunesse, écrire des livres pour adultes ne m’intéresse pas beaucoup, ça me semble moins riche et moins authentique. J’adore lire des histoires jeunesse et young adult, c’est pour moi le fin du fin ! En fait j’écris tout simplement des livres que j’aurais aimé lire…

J’ai plusieurs séries en cours, non pas par vice, mais parce que ça s’est bidouillé comme ça à cause de concours auxquels j’ai participé. Sans réponse favorable évidemment, mais sans amertume aucune bien au contraire : chaque expérience a été le moteur pour l’écriture (et dans le cas de « Vauvert » la ré-écriture) d’un roman qui ne serait sans doute pas là aujourd’hui sans cela.

D’une manière générale j’accorde beaucoup d’importance aux personnages, à la solidité du back ground, et j’évite comme la peste les clichés et stéréotypes. Je ne fais pas dans le sombre glauque, l’ambiance est toujours positive, même si les sujets traités sont parfois graves.

Je publie tous mes romans en format numérique au prix unique de 2,99 €, sur Amazon. Les nouvelles (préquelles des romans ou autres) sont toujours distribuées gratuitement au format numérique. Pour les formats papier ça dépend de la taille du roman, tous sont accessibles par mon intermédiaire sans frais de port (France Métropolitaine) et tous sauf les deux premiers de la série des Enfants de l’Hyphale d’Or sont en vente sur Amazon, sans frais de port non plus. À noter : je soigne mes mises en pages mais je n’aère pas comme dans bien des publications YA, les pages sont bien pleines ! On a de quoi manger, quoi 😛

Un peu d'histoire... et beaucoup d'histoires ! Un peu d'histoire... et beaucoup d'histoires ! Un peu d'histoire... et beaucoup d'histoires !

 

 

 

 

 

* La série des « Enfants de l’Hyphale d’or » (voir la présentation complète ici) est la série que j’ai commencé en premier, avec 3 tomes publiés, « Louglediya le Royaume des deux Couronnes« , « Le Royaume des deux Couronnes en péril« , « La Malédiction du Phénix » et le quatrième (et dernier) « La Chimère de Feu » – qui mijote. C’est une série de fantasy classique mais avec quelques déraillements (du genre pas d’elfes – ils m’agacent !  – et plein de créatures imaginaires). Niveau lecture c’est à partir de 11 ans, mais pour bons lecteurs à cause de la longueur, ce sont de bons gros bouquins !

C’est assez contemplatif avec des aventures pleines de rebondissements et de mystères, de l’ambiance, beaucoup d’importance accordée aux personnages, du dépaysement, mais pas beaucoup d’action du genre batailles, disputes, explosions, etc. Les deux héros principaux, Éliphéra et Maloun, évoluent et grandissent (14 ans au début, 17 ans à la fin, dans un contexte qui leur accorde beaucoup d’autonomie et de responsabilités), et la série évolue avec eux.

Une courte nouvelle est également proposée, une petite histoire qui se déroule une douzaine d’années plus tôt, qui raconte la première rencontre entre le personnage féminin principal, Éliphéra, et son être merveilleux, Pouna (oui, Pouna, la star de la série!)

Un peu d'histoire... et beaucoup d'histoires !

Prix des livres papiers (tous accompagnés d’illustrations intérieures d’Amandine Labarre ♥) : tome 1 (603 pages) = 19 €, tome 2 (513 pages) = 18,50 €, tome 3 (444 pages) = 18 €, tome 4… il sera dodu je pense ^-^

Un peu d'histoire... et beaucoup d'histoires !

*La série de « L’Éveil des Éclipsés » (ici), dont seul le premier tome est paru, « Vauvert« . C’est une histoire d’école cachée, d’élèves aux capacités inhabituelles… bref le moins original pour ses thèmes (a priori mais il y a des variantes), pourtant il plait beaucoup ! C’est celui qui convient aux plus jeunes lecteurs (aucune limite d’âge, si ce n’est qu’il est assez long), grâce aux thèmes principaux (amitié, relations aux autres, accès à l’indépendance), de la linéarité de la narration, du monde connu (c’est du fantastique, ça s’inscrit dans notre monde réel). Mais il a également enthousiasmé beaucoup de vieux jeunes lecteurs ! C’est bon enfant avec une ambiance très quotidienne.

La suite, qui m’est régulièrement réclamée, sera bientôt mise sur l’établi, promis !

Prix du livre papier (392 pages) = 15 €. Pas d’illustrations internes mais une jolie mise en page (mon dada ^-^)

Un peu d'histoire... et beaucoup d'histoires !

La série « Lysandre Chalkhill » (ici), dont le premier tome est « Filigranes« , est la plus originale. J’ai également écrit une longue nouvelle préquelle gratuite, à lire avant ou après, « Le choix d’Horace« , que j’aime particulièrement beaucoup (voire même beaucoup ^-^). Les deux sont disponibles aux formats papier et numérique.

C’est un mix de plusieurs choses : SF (ça se passe dans les années 2100), vintage (la technologie et autres inventions sont restées bloquées dans les sixties), dystopie (monde dominé par des intelligences artificielles biologiques, qui ne soumettent pas mais imposent bien des choses), génie génétique (c’est une uchronie, des inventions d’entre deux guerres ont permis la création de néo-races, animales puis humaines) et enfin, c’est frenchie ! L’histoire se déroule en Bretagne… 🙂

C’est un roman young adult, qui peut être lu à partir de 13 ou 14 ans (ou même avant, mais je ne suis pas sûre que ça puisse intéresser vraiment). Pour adultes aussi donc.

Prix du livre papier (234 pages, illustrations d’Amandine Labarre + photos) = 13 €

Couv Horace première de couverture

Le choix d’Horace est disponible au format numérique pour 0,99 € et au format papier au prix de 9 €.

* « Les Silences de Thalès » (ici), le premier romain contemporain que j’écris. C’est une deuil story ou, comme dit mon coach, une comédie mortuaire romantique… ^-^ Ça parle de la mort, mais dans un axe positif, celui de la reprise du goût de vivre après le coup de massue. Et aussi une pincée d’humour noir. Il y a beaucoup d’occasions de rire en fait ! Je traite aussi du droit à la différence à travers plusieurs personnages, un sujet qui me tient particulièrement à cœur. Enfin il y a une romance, mais pas guimauve ni explicite (pas mon genre du tout).

Un peu d'histoire... et beaucoup d'histoires !

C’est un roman qui plait beaucoup (une seule lectrice ne l’a pas aimé du tout), voire qui enthousiasme, un feel-good book : j’en suis très fière ! C’est toujours un grand bonheur de voir qu’un livre a été accueilli comme on l’avait rêvé…

Pour l’âge c’est à partir de 12 ou 13 ans (attention ça parle de la mort de manière concrète, il faut faire attention si le lecteur est très jeune, se questionne beaucoup, a subi un deuil récent). En pratique j’ai l’impression que les lecteurs les plus enthousiastes sont des adultes ou des ados assez grands.

Prix du livre papier (214 pages, jolie mise en page) = 11 €

Il y a aussi une petite nouvelle préquelle gratuite, « Un piano en hiver« , à lire avant ou après. Je pensais avoir enfin réussi à écrire un roman isolé, un stand-alone… mais je ne vous cache pas que je réfléchis très sérieusement à un roman, non pas vraiment une suite linéaire, mais un nouvel Bayères-sur-Loire-book ! 🙂

Un peu d'histoire... et beaucoup d'histoires !

Enfin est également disponible une nouvelle isolée, « Chétif et la Mort« . Gratuite comme toutes mes nouvelles courtes.

Voilà j’ai fait le tour ! N’hésitez pas si vous avez des questions, je suis prête ! 🙂

 

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(image d’en-tête utilisée avec l’aimable autorisation du site freepik) 

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